La Force régionale de l’East african community (EACRF) dément les allégations selon lesquelles elle aurait soutenu les terroristes du M23, soutenus par Kigali dans les récents affrontements du 1er et 2 juillet, entre les supplétifs de l’armée rwandaise et les autodéfenses près de Kilolirwe.
Dans une dépêche du porte-parole de l’EACRF, le sous-lieutenant Reagan Mbuyi Kalonji, la Force régionale qualifie ces affirmations de « sans fondement et non vérifiées propagées par des individus », et frisent la crédibilité et la mission de la cette force.
L’EACRF rappelle que ses troupes respectent pleinement la Constitution, les lois et la souveraineté de la République démocratique du Congo, dans les liens avec son souci principal de rétablissement de la paix et la « stabilité » de l’Est et surtout, dans la sauvegarde des intérêts de la population congolaise.
La Force régionale exhorte ainsi les autorités de Kinshasa de résoudre dans l’urgence, cette problématique et à « empêcher toute compromission des initiatives de paix en cours ».
Par ailleurs, elle reconnait les intoxications propagées sur les réseaux sociaux autour de l’altercation entre les troupes burundaises et certains jeunes de Sake, qui aurait fait six (6) blessés et un (1) grave, transféré à l’Hôpital CBCA. Pour l’EACRF, ces éléments de la Force régionale se sont affrontés à un groupe armé.
« Soucieux de restaurer la véracité des faits, en peu de mots, le rapport exact et vérifié indique que l’incident s’était produit le soir vers 16h30′ alors que le convoi du contingent burundais revenait d’une patrouille régulières de ravitaillement de Kitshanga à Mubambiro, a été pris pour cible par des groupes armés inconnus à Kabati et à Kimoka à 2 km au nord de Sake », lit-on dans la dépêche.
La Force régionale renseigne que lors de ces affrontements, un élément burundais a été grièvement blessé et poursuit des soins appropriés. En réaction, les troupes ont récupéré une arme de type AK47 et repoussé l’ennemi « jusqu’à son dernier retranchement ».
Guerschom Mohammed Vicci