Près de cinq ans après la tenue de la promesse en campagne électorale de s’installer en ville de Goma, chef lieu du Nord-Kivu, pour suivre de près la situation sécuritaire de l’Est du pays, le président Félix Tshisekedi a du mal à réaliser sa promesse.
Félix Tshisekedi a à la RTNC samedi 08 juillet, démontré par apport à cette promesse, que la présence sur terrain n’est pas obligatoire pour que les choses aillent bien. Il se justifie par la nouvelle technologie.
“Vous savez la technologie aujourd’hui, nous permet d’être présents à plusieurs endroits en même temps sans être là forcément. Il y a toujours une perception que vous avez lorsque vous enviez à une fonction par rapport à lorsque vous êtes dans la fonction. Lors de la campagne électorale, je me suis dit, je viendrai m’installer ici mais lorsque j’accède à la fonction, je me rends compte qu’en tant que Commandant Suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo, je n’ai pas besoin de m’installer là-bas pour que les choses marchent”, martèle-t-il dans un entretien avec Tina Salama.
À cette période là, avant d’accéder à la magistrature suprême, Félix Tshisekedi se faisait passer comme un libérateur de la population victime depuis des décennies, des affres de guerre, orchestrées par les rebelles.
Au côté de cette promesse, c’est l’installation du camp Kokolo (État-major de la République) pour que l’insécurité soit éradiquée à l’Est du pays.
Ses visites dans cette partie ont cependant été moins nombreuses à l’exercice de son premier mandat au pouvoir. Le nombre de fois qu’il s’est rendu à Goma, sa visite a toujours été comme une visite d’un chef de l’État en terrain hostile. Des snipers sont souvent placés sur des toits et des endroits publics pour les circonstances.
Pendant ce temps, les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri Ituri restent sous une hémorragie sécuritaire, malgré sa volonté exprimée au travers la mesure exceptionnelle de l’état de siège, décrétée plus de deux ans.
Dans le Nord-Kivu par exemple, sont les terroristes ougandais de Forces démocratique alliées (ADF), aux côtés de ceux du Mouvement du 23 mars (M23), appuyés par le Rwanda, qui tuent les populations alors que les miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO), s’investissent dans des sabotages des camps des déplacés en Ituri et des assassinats en cascade.
La RDC a déjà fait appel aux armées étrangères dont UPDF (Ouganda) et EAC (la Communauté de l’Afrique de l’Est), pour combattre les ennemis de la paix et prochainement, les troupes de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pourront atterrir pour la même quête.
Glodi Mirembe