L’armée rwandaise a franchi la frontière congolaise aux environs de 09 heures du jeudi 27 juillet entre les bornes dr démarcation treize (13) et dix-sept (17), dans la province du Nord-Kivu avant d’être repoussée par les forces loyalistes congolaises.
Dans un communiqué de presse rendu public le même jeudi, le Général-major Ekenge Bomusa Efomi Sylvain, porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), note que le Rwanda dans le but de déstabiliser l’Est de la RDC, voulait déployer un renfort sur le territoire congolais.
« Les Forces de Défense du Rwanda déterminées à entretenir l’insécurité au Nord-Kivu, ont franchi, ce jeudi 17 juillet 2023 à 09 heures, la frontière congolaise, pour acheminer leurs renforts et continuer à déstabiliser et à violer intentionnellement l’intégrité territoriale de notre pays », dénonce le Général-major Ekenge Bomusa Sylvain.
Une fois sur le sol congolais, les soldats de « l’armée rwandaise se sont arrogés le droit de chasser les paisibles populations congolaises de leurs propres terres ».
Dépêchés sur le lieu pour le constat, les militaires des FARDC, se sont vus attaqués par l’armée rwandaise. Une attaque qui a permis aux FARDC de repousser l’armée rwandaise vers leur origine.
« Les affrontements qui s’en sont suivis, ont permis aux FARDC de repousser les terroristes rwandais auteurs de cette provocation intolérable, qui se sont repliés dans leur pays », avons-nous lu dans ce document.
Les FARDC annoncent tout en prenant en témoin l’opinion nationale et internationale, qu’elles « vont désormais répondre vigoureusement au coup par coup et exercer le droit de poursuite ».
- Glodi Mirembe