Le ministre d’état et ministre de lintégratiom régionale, Mbusa Nyamwisi a insisté ce lundi 15 mai à Kinshasa, sur la volonté avérée du gouvernement congolais d’accelérer certaines reformes liées à la sécurité de le République démocratique du Congo et de ses habitants sur l’ensemble de son territoire national, pour endiguer la crise sécuritaire qui secoue l’Est depuis plus de deux décennies.
Ceci ressort des échanges entre l’homme d’état et l’ambassadrice américaine en poste à Kinshasa, madame Lucy Tamlyn. Mbusa Nyamwisi a expliqué à son hôte, que la RDC tient toujours à sa politique de bon voisinage, ce qui explique sa participation dans plusieurs organisations sous-régionales.
À cette participation, la République démocratique du Congo reste du moins déterminer à faire efficacement face à crise sécuritaire, marquée par la resurgence du M23, après avoir été defaits à 2013 par les FARDC.
« La RDC est déterminée cette fois-ci, par tous les moyens, à mettre fin a cette crise », insiste le ministre d’état.
La diplomate américaine a indiqué au ministre d’état que les États-unis s’en tenaient au processus de Luanda, dont la feuille de route contient, si l’on en croit Lucy Tamlyn, une voie de sortie de la crise de l’Est.
« Les FARDC occuperont une position prépondérante dans la coordination et l’harmonisation de toutes les opérations militaires sur le territoire national », a expliqué Mbusa Nyamwisi à Lucy Tamlyn, qui s’inquitait de la coordination des actions militaires avec l’arrivée des troupes de la Communauté de dévéloppement de l’Afrique australe (SADC).
Mbusa Nyamwisi a tenu également à clarifier la position de la République démocratique du Congo sur un probable dialogue avec les rebelles du M23, soutenus militairement et matériellement par le Rwanda, qui est celle de non négociation avec ceux qu’elle qualifie des « terroristes ».
Guerschom Mohammed Vicci