À moins d’une semaine, la ville de Goma est bombardée à trois reprises par les terroristes du M23, depuis le vendredi de la semaine dernière. Cette situation de la montée de l’insécurité dans la partie Est de la RDC et de l’avancée du M23 vers Goma, inquiète la population congolaise et fait partie des sujets les plus débattus ces jours.
Pour maître Gilbert Mbala, avocat près la cours d’appel de Lualaba, c’est le premier défi que doit relever la quatrième législature de la troisième république en RDC. » Nous sommes en guerre, qu’est ce qu’on attend pour déclencher la guerre ? », s’interroge t-il. « Lorsqu’on regarde au niveau national, une partie de la population qui n’est pas allée au vote, qu’ont fait les députés ? », s’inquiète l’avocat.
Pour lui, le premier défi de cette législature est ainsi d’ordre sécuritaire car, si les députés n’arrivent pas à leur niveau à sécuriser la population par des lois, ce qu’il n’y aura pas l’autorité de l’État.
À ce stade, il exhorte les élus à voter des lois qui doivent mettre les moyens conséquents à l’armée et à la Police nationale congolaise, pour qu’ils arrivent à défendre l’intégrité du territoire national, et à sécuriser la population et ses biens. « C’est à l’Assemblée, le succès et la réussite de tout peuple et de tout État. C’est au niveau du parlement que le budget est discuté et voté« , indique t-il.
Me Gilbert Mbala s’indigne à ce jour, de gros moyens mis à la disposition des institutions du pays avec des dépasement budgétaire en cascade pourtant, les députés sont capables de voter des lois pouvant permettre la diminution des salaires ou budgets de ces institutions, afin de les affecter dans d’autres secteurs, surtout de la défense.
Dans le même secteur de défense et de la sécurité intérieure. Il précise que les locataires de la chambre basse doivent voter des lois portant sur les qualités des personnes, pouvant être recruter dans l’armée et la police. « Pas des gens qui ont raté la vie », insiste t-il car souvent, ils n’ont pas un niveau minimum de compréhension. Comment comprendre que quelqu’un qui a raté sa propre vie ou sa vie en famille, puisse faire réussir l’État dans ses missions régaliennes, s’inquiète-t-il, tout en précisant qu’on ne peut aspirer à la paix, que si on réussit au niveau de la sécurité.
Ainsi, pourront suivre d’autres lois concrètes, comme celles pouvant pousser le pouvoir exécutif à subventionner les agriculteurs, car les congolais meurent chaque jour de faim.
C’est depuis le 29 janvier dernier que la quatrième législature de la troisième république, a donné le gos de ce mandat législatif par la session extraordinaire qui s’était ouverte au palais du peuple à Kinshasa, et qui s’est poursuivie au niveau de plusieurs a
Assemblées provinciales à travers le pays, ce 05 février.
Marcus Akenda