Le Réseau pour les droits de l’homme (REDHO) appelle à l’implication personnelle du chef de l’Etat congolais, pour sauver l’année scolaire des enfants qui étudient dans des écoles primaires publiques.
Ces écoliers n’ont jamais commencé les cours suite à la grève des enseignants, qui réclament l’amélioration de leur salaire. Ces derniers restent sans occupation, et sont exposés aux risques de la délinquance et plus, à l’adhésion aux groupes armés qui pullulent dans la zone.
Dans un communiqué de presse rendu public mercredi 9 octobre, cette organisation de défense des droits humains dit avoir constaté que depuis le 02 septembre, jour de la rentrée scolaire, plusieurs écoles primaires publiques du Grand-Nord-Kivu ne fonctionnent pas, et les apprenants errent faute d’encadrement.
Malgré l’appel à reprise des cours lancé le 06 octobre dernier par le secrétaire général du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), les enseignants persistent et maintiennent leur mouvement de grève.
Ce jeudi 10 octobre, les enseignants membres du Syndicat des enseignants du Congo, SYECO section de Butembo, ont encore décidé de radicaliser leur mouvement de grève.
Claudine Mulengya, depuis Butembo