Le chef de l’État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi avait instauré la gratuité de l’enseignement primaire, ce qui a entraîné un surpeuplement d’écoliers dans les salles de classe à Goma et dans le territoire de Nyiragongo en province du Nord-Kivu.
C’est ce qu’a déclaré Sophie Valinande, porte-parole des enseignants des écoles primaires publiques du Nord-Kivu, ce lundi 25 septembre.
Selon elle, il arrive que plus de 90 écoliers se retrouvent dans une seule salle de classe avec un seul enseignant. Elle estime que ce surpeuplement pourrait avoir un impact négatif sur l’éducation des enfants.
« Un écolier mal assis ne peut pas vraiment retenir la matière enseignée comme il le faudrait, et cela peut aussi perturber la classe. Il y a de nombreux inconvénients, comme la déformation de l’écriture de l’enfant en raison d’une mauvaise posture », a-t-elle déploré.
Sophie Valinande demande aux autorités éducatives de trouver des solutions, pour multiplier le nombre de salles de classe afin de remédier à cette situation.
Rappelons ici que les affrontements qui ont vécu dans les territoires de Rutshuru et Masisi et une partie de Nyiragongo, ont contraint plusieurs familles à se déplacer vers la ville de Goma et par ricochet, des enfants ont été obligés d’abandonner leurs écoles avant de rejoindre les écoles environnantes de leurs camps.
Pascal Nduyiri