Les opérateurs économiques et entrepreneurs de la ville de Goma étaient dans un atelier d’échange, ce mercredi 13 juillet, dans le but de booster et accompagner le développement du secteur agricole et financier de la province du Nord-Kivu.
Selon Esther Misheng Mbidi, alors initiatrice du forum sur l’inclusion financière et professionnelle et de la foire internationale des entrepreneurs, cet atelier rentre dans le cadre de credassur connect avec l’idée d’avoir un regard attentionné sur les actions menées en province pour en savoir les tenants et les aboutissants afin de comprendre les différentes difficultés auxquelles ils font face.
« Le but est de pouvoir accompagner les entrepreneurs, créer des connexions, des partenariats entre le Nord et le Sud et pouvoir être le point focal, une plate-forme qui reçoit les doléances des entreprises et des entrepreneurs pour trouver des pistes de solution au niveau national comme à l’international. »
Elle renseigne que cette inclusion financière et professionnelle aborde tous les secteurs de la vie des entrepreneurs et entreprises dans le but de trouver des voies et moyens pour leur venir en aide en cas de nécessité.
« J’étais très satisfaite de cet atelier. Comme j’ai eu l’opportunité de venir ici à Goma pour accompagner le secteur financier avec les assurances, des formations, j’en ai profité pour réunir quelques opérateurs économiques, par secteurs, pour avoir du concret, avoir des ateliers d’échanges qui nous permettront d’établir une feuille de route et retenir de grands projets, par secteurs, que nous pourrons suivre pendant un an. »
Pour sa part, le numéro un des commerçants agriculteurs dans la province du Nord-kivu, l’honorable Simon Kazungu, affirme que plusieurs problèmes ont fait l’objet d’une présentation et ques certaines pistes de solution ont été envisagées.
« Dans mon domaine agricole, il y a beaucoup de problèmes qui ont été présentés, par exemple, le problème d’accès au crédit agricole, problème de sécurité, des routes de dessertes agricoles parce qu’on ne produit pas en ville, on produit dans des villages » explique Simon Kazungu au sortir de cet atelier.
À ces problèmes déjà répertoriés, l’honorable peint d’autres pièces qui freinent le développement de l’agriculture dans la province du Nord-kivu dont les difficultés d’accès aux engrais, aux produits de traitement des bêtes et beaucoup d’autres qui restent en attente.
Celui-ci pense que les plus grandes de toutes les pistes de solution demeurent l’instauration d’une loi agricole, car celle qui est là date déjà et l’installation d’une banque agricole pour épauler les petites et moyennes entreprises.
De son côté madame Ken Mukiranya, assistante de l’entreprise Alinavo-Bio-Naturel, salue les efforts des initiateurs de cet atelier et dit être certaine quant à sortie de crise dans ce secteur.
« Je suis contente de cet atelier parce qu’on avait des problèmes par rapport à l’agriculture de nos entreprises mais j’ai une forte confiance de ce qu’on nous a dits vu qu’ils nous ont promis des pistes de solution. » renchérit-elle.
Signalons ici que cet atelier qui paraît comme un ouf de soulagement pour les entrepreneurs et opérateurs économiques a été facilité par la Fédération des Entreprises du Congo, section du Nord-Kivu.
Guerschom Mohammed Vicci