En République démocratique du Congo, les hommages dignes et mérités ont été rendus ce mercredi 2 août, aux populations civiles ayant péri dans différentes guerre. Il s’agit d’une journée leur dédiée mais jusque-là non reconnue “fériée” au niveau national.
À Goma, en marge de cette commémoration, madame Raissa Queen Magana, l’une des participantes à une cérémonie organisée par le collectif des mouvements citoyens et groupes de pressions du Nord-Kivu en mémoire des victimes, a saisi cette opportunité pour appeler le gouvernement congolais, à proclamer la journée du 2 août chômée et payée, vu le nombre de congolais déjà tués dans des circonstances génocidaires.
À l’en croire, faire de cette journée “fériée” permettrait à tous les congolais sans exception, d’avoir une pensée pieuse à leurs compatriotes qui se font abattre du jour au lendemain dans la partie orientale par différents groupes rebelles, cas de Kishishe dans le Rutshuru, où les terroristes du M23 avaient massacré en novembre 2022, deux cents septante-deux (272) personnes.
“En participant à cette journée, montre que nous sommes d’accord que cette journée soit officiellement reconnue en RDC, afin de dire stop au génocide dans notre pays. Je demande au gouvernement congolais de faire à ce que cette journée soit reconnue ferée au niveau national parce que l’affaire de génocide, c’est l’affaire de tous les congolais”, indique madame Raissa Queen Magana.
En ville de Goma, la journée dédiée aux victimes de génocide, a été célébrée dans un climat de paix. D’autres activités d’hommages ont eu lieu notamment au rond-point BDEGL, où le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima Kongba a déposé une gerbe en mémoire de toutes les victimes et où une exposition des tableaux vivra pendant une semaine.
Yannick warangasi, à Goma