Face à la décision du gouvernement congolais exigeant l’explusion de Mathias Gilman porte parole de la Mission Onusienne en République Démocratique du Congo, la Monusco se dit non satisfaite du refoulement de son personnel sur le sol congolais.
Ce regret est exprimé dans un communiqué de presse rendu public ce 3 août à Kinshasa. Selon l’esprit de ce document, la MONUSCO émet un grand regret que son porte parole ne soit plus voulu par l’administration congolaise.
« La MONUSCO prend acte et regrette profondément la décision du gouvernement de la République Démocratique du Congo de demander à un membre de son personnel de quitter le pays. La MONUSCO réitère son engagement à travailler aux côtés des civils et des autorités congolaises tout en gardant son mandat qui lui a été confié par le conseil de sécurité des Nations Unies » peut -on lire dans ce document.
Il faut noter qu’il est reproché à Mathias Gilman la tenue d’une communication qui va au-delà des intérêts des populations de l’Est de la RDC victimes de l’activisme des groupes armés.
» La MONUSCO et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ne sont pas efficaces pour défaire le Mouvement rebelle du M23, il a un équipement d’armes plus sophistiquées » avait-il déclaré dans une communication hebdomadaire de la MONUSCO sur la situation sécuritaire de l’Est de la RDC.
Bien avant cette décision du gouvernement congolais, plusieurs organisations de la société civile adressaient déjà des critiques sévères à ce porte parole de la MONUSCO et estiment qu’il faut aussi des réformes au sein de la MONUSCO comme des vue de mettre fin à l’insécurité grandissante à l’Est.
Trésor Wayitsomaya