La 58ème édition des Examens d’État a été lancée ce lundi 24 juin sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. En province du Nord-Kivu, en raison de la situation sécuritaire marquée par une agression rwandaise, des centres de passation ont été délocalisés, ce qui a contribué à une hausse « légère » du taux de participation des finalistes.
Sur l’ensemble de la province, 62 595 candidats dont 31 334 filles soit 50,09%, prennent part à ces épreuves de quatre jours. Le Gouverneur militaire intérimaire du Nord-Kivu, le Général-major Peter Chirimwami renseigne que tout a été mis en œuvre pour « encadrer et intégrer » les élèves déplacés.

Dans cette logique, certains centres des territoires de Masisi et Rutshuru et une partie de Nyiragongo dont de Kibumba, ont été délocalisés vers la ville de Goma, « en vue de permettre de permettre aux candidats de ces entités de présenter ces épreuves dans des conditions apaisées », a souligné l’autorité provinciale, lors du lancement à l’Institut Isidore Bakanja.
Ceux-là de Sake 1 et 2 dans le territoire de Masisi par exemple, ont passé leurs examens à l’Institut Uenezaji au quartier Kyeshero, sur 3 258 élèves déplacés qui participent loin de leurs entités respectives, dont certaines demeurent sous l’emprise de la rébellion du Mouvement du 23 mars, M23.
Sur le total, le Nord-Kivu compte 203 centres dont 64 dans le Nord-Kivu 1 dont celui de Kigali sur les terres du Rwanda et ceux de Kibumba et Rutshuru, regroupés à Goma, 96 centres à la province éducationnelle Nord-Kivu 2 et dans le Nord-Kivu 3, 43 couplés à des centres des sous-divisions de Masisi 2, 3, 5, 6 qui élisent domicile à Mugunga, Lac vert et Ndosho en ville de Goma.
Les candidats finalistes sont repartis de la manière suivante : 19 057 au Nord-Kivu 1 avec 9 754 filles dont 125 filles et garçons déplacés, le Nord-Kivu 2 compte 28 138 candidats dont 13 963 filles et le Nord-Kivu 3, qui regorge 15 400 finalistes dont 7 617 filles et à cela, les 3 258 déplacés.
« Il y a eu hausse par rapport à la 57ème édition », s’est réjouit le Général-major Peter Chirimwami, qui a appelé les finalistes à respecter les bonnes pratiques pour réussir ces examens, dont « la culture de la valeur et à la discipline ».
Guerschom Mohammed Vicci