Les anciens étudiants de la faculté de médecine humaine des promotions 2021-2022 et 2022-2023 de l’Université libre des pays de Grands-lacs (ULPGL) sont descendus dans la rue ce lundi 30 septembre, pour réclamer leurs diplômes de l’ancien système.
Ces « docteurs » accusent leurs autorités de les obliger des diplômes du système LMD, alors qu’ils avaient fini dans l’ancien. Ils se disent victimes de « extrême incompétence » des autorités de leur ancienne institution.
Sur leurs calicots, « Une attestation de réussite ne peut jamais nous faire inscrire au tableau de l’ordre des médecins ; Un médecin sans numéro d’ordre n’existe pas ; Mu tupatiye ma diplômes zetu tu fanye kazi (Donnez-nous nos diplômes, Ndlr) ; L’ULPGL nous a pris en otage ; Incapable de délivrer même un relevé de côte de Doc4 ».
Ils ont bloqué l’accès au campus Salomon de l’ULPGL, obligeant les étudiants et le corps enseignant à rebrousser chemin. Dans le même chapitre, les étudiants qui étaient déjà dans l’enclos en plein cours et examens, ont été contraints de déserter les auditoires.
N’ayant pas été reçu par les autorités académiques de l’ULPGL pour déposer leur mémorandum, Asifiwe Aristote, l’un de ces manifestants dénonce le « sabotage » dont ont fait montre les dirigeants. « Ils nous ont négligés », malgré des activités « pacifiques » qu’ils disent avoir organisées pour être remis dans leur droit.
« Ça fait plus de deux ans que nous attendons nos diplômes, malheureusement, l’ULPGL ne nous promet même pas d’avoir nos diplômes dans un avenir proche », se lamentent ces « docteurs« , qui affirment manquer d’emploi en raison du manque des documents, certifiant leur passage dans cet Alma mater.
Malgré l’usage de la force par ces jeunes en colère pour faire entendre leur doléance auprès de la hiérarchie, leurs efforts n’ont accouché que d’une souris. Ils menacent d’organiser d’autres activités « plus complexes », si le comité de gestion de l’ULPGL maintient son silence.
Contactée, une autorité de l’Université libre des pays de Grands-lacs a laissé entendre que « L’autorité ne parle pas dans la rue », renvoyant ces anciens étudiants dans la patience et l’incertitude quant à l’issue de ce dossier.
Guerschom Mohammed Vicci