Goma reste attentif à la série de publications des résultats issus des élections du 20 et 21 décembre dernier.
À la présidentielle, il se dégage largement une progression du candidat Numéro 20, président en exercice et qui a compétit pour sa propre succès.
Félix-Antoine Tshisekedi reste actuellement à la tête des résultats affichés dans la majorité des centres et bureaux de vote à Goma, en dépit des ratés observés le jour des élections sur le plan logistique.
Une estimation faite à ces jours par les experts des processus électoraux, révèle que c’est à moins de 45% que les électeurs ont pris le chemin des centres de votes, pour cet exercice démocratique dans la ville volcanique. Des menaces sécuritaires aux alentours de la capitale touristique de la RDC ont été évoquées parmi les raisons de ce faible taux de participation.
À la députation nationale, Goma bouge sur le doute et/ou la reaffirmation de son aspect cosmopolite, pour obtenir des représentants tenant compte d’un équilibre géo-politique. Les regroupements politiques AFDC-A, AB-50, A/A-UNC et AAD-A se font talonner par la nouvelle classe politique avec des jeunes figures comme c’est le cas de CODE, UDPS-Tshisekedi et ANB, qui arrivent en forces alternatives, présentant une inclusive répartition ethnique de la dynamique province du Nord-Kivu.
À la députation provinciale, une avance vers le plébiscite de Elvis Mutiri Wa Bashara, se dessine dans la liste du regroupement CODE, avec son parti politique ADR. Dans tous les bureaux et centres de vote, il récolte des voix qui orientent vers sa possible présence dans le prochain hémicycle provincial, font observer ceux qui sillonnent les espaces qui gardent encore les affiches de la CENI.
De plus en plus, les intentions sur une représentation équilibrée attendue même au sein de l’assemblée provinciale sont sur les lèvres de la population, et objet des discussions sur la place publique.
Néanmoins, un bourrage des urnes dans certains bureaux de vote des sites Nyabushongo, Lac-Vert, Nengapeta, Mikeno, Sayuni, Complexe scolaire La Joie, Byahi, Nyabyunyu et Alléluia, est entrain d’être dénoncé par ceux qui ont gardé l’œil grandement ouvert.
Il y est signalé l’apparition des scores orientés aux seuls candidats connus, ayant été chef de l’acte.
La CENI reste la seule institution qui a la responsabilité de faire transparaître la vérité des urnes de ce cycle électoral qui, en dépit des faiblesses enregistrées sur le plan logistique, est globalement jugé conforme aux normes, selon divers rapports préliminaires des observateurs internationaux.
La Rédaction