Le Réseau des reporters sur la biodiversité (REREBIO) attire l’attention des journalistes sur les questions environnementales, au lendemain de la CoP16 qui est la Conférence des parties sur la biodiversité, tenue en Colombie et qui s’inscrit dans les lignes droites de la CoP29, annoncée en novembre prochain à Azerbaijan.

Lors de son exposé durant le café de presse de ce jeudi 24 octobre à Goma au Nord-Kivu (RDC), John Tsongo, journaliste environnementaliste et membre du REREBIO rappelle l’impossibilité du divorce entre l’homme et la nature, vu l’interdépendance entre les deux mondes.
« Le survie de l’homme est résultat de la nature ». Cette importance ne se résume pas qu’à l’existence de l’homme, elle va de même pour l’espèce animale et végétale, rappelant que les annales des Nations unies expliquent que plus d’un milliard de personnes dépendent directement de la nature. « La biodiversité est garante de la vie de toutes les espèces qui puissent exister et ce dont dépend la vie humaine », insiste John Tsongo.

Le mal étant déjà fait, au stade actuel, le journaliste environnementaliste pense qu’il faudra restaurer la biodiversité, qui passe par la préservation des écosystèmes existants et l’installation de nouveaux, remédier aux comportements qui frisent la nature dont l’utilisation des produits qui rejettent le gaz carbonique dans l’atmosphère et surtout, chercher à utilser les énergies renouvelables, recourir à l’agriculture intelligente, qui s’inscrit dans le strict respect des normes environnementales.
Parmi les plus grands défis, les journalistes peinent à détenir des informations nécessaires sur les questions environnementales, ce qui ne leur facilite pas la tâche et un autre problème qui n’est pas le moindre, c’est la difficulté qu’ils rencontrent pour accéder à ces connaissances. Pour REREBIO, sensibiliser les chevaliers de la plume au travers différentes formations, permettra non seulement d’avoir des journalistes qui comprennent la question de l’environnement et de la biodiversité, mais aussi et plus encore, d’accroître le nombre de journalistes environnementalistes.

Les journalistes ont été alors appelés à consolider toutes les connaissances sur les questions environnementales pour réaliser de bons reportages, qui permettront à la population de développer un regard différent pour protéger la planète, qui se retrouve menacée par le réchauffement climatique. Denise Kalwahi de Naturel.cd a également invité les journalistes à sensibiliser la population sur ce changement climatique, qui a jusqu’ici, fait de nombreuses victimes, contraintes de fuir leurs milieux d’origine vu que cette situation a complètement détruit leurs abris.
Signalons ici que la 29e session de la Conférence des parties (CoP29), qui rentre dans la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques se tiendra du 11 au 22 novembre prochain à Bakou en Azerbaijan. Son attention sera fixée sur l’accélération de l’action climatique et sur le respect des engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris.
Guerschom Mohammed Vicci