Dans un contexte électoral tendu, l’Organisation non gouvernementale Human rights watch (HRW) a mis en lumière lors d’une déclaration mercredi 23 août, les préoccupations relatives à la répression des opposants en République démocratique du Congo (RDC).
Le rapport publié par HRW exhorte le gouvernement congolais à garantir que les candidats de l’opposition ainsi que leurs partisans, puissent exprimer leurs opinions librement et organiser des rassemblements pacifiques sans aucune restriction préalable aux élections imminentes. Cette déclaration survient dans un climat où les tensions politiques et les préoccupations concernant le respect des droits civils, sont à leur apogée.
Cependant, la RDC a rapidement réagi à ces allégations à travers un communiqué émanant du ministère de la communication et des médias. Dans ce document, les autorités congolaises rejettent fermement les accusations portées par HRW.
« Le gouvernement attache une importance capitale à la préservation des droits humains ainsi qu’aux principes démocratiques qu’ils représentent », précise le communiqué.
Selon les représentants du gouvernement, les mesures prises par les autorités pour faire face aux cas spécifiques mentionnés par HRW ont pour objectif de maintenir l’ordre public, de protéger la sécurité des citoyens et d’empêcher tout débordement violent.
Le dialogue entre HRW et les autorités congolaises met en lumière les enjeux cruciaux liés à la démocratie et aux droits de l’homme, à l’approche des élections. Alors que les regards se tournent vers la RDC et que l’attention internationale se porte sur le déroulement du processus électoral, la question de la liberté d’expression et du respect des droits fondamentaux demeure au centre des débats.
Keren Miburo