Kampala abrite depuis ce 17 octobre, la 6ième édition de la Conférence géopolitique de Kampala. Cette conférence de 2 jours qui se tient à l’Université Makerere, est co-organisée par l’Ambassade de France, la Konrad Adenauer Stiftung (KAS), l’Université Makerere, ONU Femmes, l’Institut français des relations internationales et l’Alliance française de Kampala. Cette 6e édition porte sur « les dimensions africaines dans les débats internationaux ».
De nombreux experts ougandais ont été rejoints par des leaders d’opinion et des experts politiques du monde entier, pour des débats participatifs.
Dans son discours d’ouverture, M. Umar Kakumba, représentant le Professeur Nawangwe, Vice-Chancelier de l’Université Makerere s’est dit honoré que cette prestigieuse université « fournisse chaque année, une plateforme pour des débats intellectuels sur la politique ».
Prenant la parole à son tour, l’Ambassadeur de France en Ouganda, SE Xavier Sticker a chaleureusement accueilli les participants dans le « temple du savoir et de la liberté académique ».
Quant à M. Nils Wormër, Directeur de la KAS, il a souligné les défis mondiaux actuels, notamment les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, espérant qu’elles puissent être résolues par le dialogue. À son tour Mme Paulina Chiwangu, Représentante d’ONU Femmes en Ouganda, a insisté sur l’importance d’impliquer les jeunes femmes pour garantir un avenir inclusif et prospère.
M. Eric Touzé, Directeur de l’Alliance Française de Kampala quant à lui, a mis l’accent sur la nécessité de valoriser les industries culturelles et créatives.
Après ces discours inauguraux, les participants ont exploré des thématiques riches et variées lors de différents panels. Le premier panel a porté sur « les scénarios pour la Somalie et la région après la mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) ». Des experts se sont penchés sur l’avenir de cette région instable.
Le deuxième panel a traité du « rôle des industries culturelles et créatives pour le soft power africain », un sujet crucial pour valoriser la culture du continent. Le troisième panel a abordé la « nouvelle ruée vers l’Afrique, s’intéressant aux évolutions géopolitiques et aux relations internationales émergentes sur le continent ».
Enfin, le quatrième panel a porté sur « la réduction de la fracture numérique mondiale et les moyens de favoriser l’inclusion numérique et les opportunités économiques pour tous ».
Les débats ont été animés par des intervenants experts dans leur domaine, venus partager leurs connaissances et leur vision. Le choix de ces sujets connectés aux enjeux géopolitiques actuels, vu sous un prisme africain, a été salué par l’assistance.
L’organisation sans faille de cet évènement et l’enthousiasme des participants, qui ont convergé des quatre coins du monde dans l’amphithéâtre Yusuf Lule de Makerere, témoignent du succès de cette 6ème édition de la Conférence géopolitique de Kampala. Les organisateurs peuvent se féliciter d’avoir une nouvelle fois réuni des esprits brillants, pour penser les dimensions africaines dans les débats internationaux contemporains.
Claudine N. I.