Le commandant Brigade de la Garde républicaine et son collègue du 19 ème régiment en province du Nord-Kivu, sont déférés devant les juridictions compétentes, afin qu’ils soient auditionnés au sujet de carnage qui a coûté la vie à une quarantaine de civils, le 30 août dernier à Goma.
Ceci est les premiers résultats des enquêtes menées par une commission interministérielle dépêchée par le président de la République à Goma, pour “faire la lumière” sur le récent massacre des civils.
À en croire Peter Kazadi, vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières et chef de délégation, au cours de ces enquêtes, plusieurs autorités militaires et policières ont été auditionnées dont le gouverneur militaire, le maire de ville, les deux commandants placés en détention et le commandant ville.
” […] la commission informe l’opinion nationale que le commandant de la brigade de la Garde républicaine et le commandant du 19 ème régiment ont été interpellés et mis à la disposition de la justice militaire. Un procès en flagrance va être organisé incessamment”, indique Peter Kazadi dans un communiqué de presse.
Cette délégation ministérielle appelle les familles des victimes, “d’entrer en contact avec l’Auditeur militaire supérieur de la province du Nord-Kivu afin de dénoncer d’autres faits infractionnels”, avant le début du procès.
Ce lundi 4 septembre, d’autres structures membres de la société civile seront reçues par cette commission, en vue de faire la lumière et dégager d’autres responsabilités sur le récent carnage de civils.
Yannick warangasi