Après le carnage d’une quarantaine de personnes dans la ville de Goma selon le gouvernement, la candidate déclarée à la présidentielle de décembre prochain, Marie Josée Ifoku pense qu’il s’impose « la nécessité de réformer le système d’exercices des libertés publiques » en République démocratique du Congo.
Cette pensée est inscrite dans un message des condoléances adressé à la population de Goma en particulier, et de l’ensemble de la province du Nord-Kivu. Elle condamne de prime abord « fermement ces tuéries », qui a conduit la date du 30 août 2023 à s’inscrire comme « un jour triste de plus au nombre de ceux qui enregistrent des morts au quotidien dans les Provinces martyrs de l’Est », une partie secouée sans relâche par des affres « interminables » de guerre.
Marie Josée Ifoku rappelle ainsi l’importance de parfaire le système d’exercices des libertés publiques, « afin d’instaurer des mécanismes permettant aux congolais de s’exprimer et de participer à la vie publique sans crainte de mourir ou d’être blessés. »
Cela passe sûrement par l’instauration « des règles claires, appropriées » qui respectent les prescrits de la Déclaration universelle des droits de l’homme dans le sens de « l’encadrement des manifestations publiques même lorsque celles-ci ne sont pas autorisées ou se déroulent dans un état de siège. »
Elle exprime sa « compassion profonde enviers les familles éprouvées, leur présentant ses sincères condoléances », néanmoins, Marie Josée Ifoku souligne que la vie doit garder son caractère « sacré », pour ne pas la perdre sous quelle que forme que ce soit.
En rappel, deux têtes sont déjà tombées dans le rang des Forces armées de la République démocratique du Congo après ce carnage. Il s’agit du commandant Brigade de la Garde républicaine et celui du 19ème régiment, qui sont arrêtés et doivent s’expliquer devant la justice de suite de ces tuéries en pleine ville de Goma.
Guerschom Mohammed Vicci