Après le débâcle des Léopards de la République démocratique du Congo devant les Éléphants de la Côte d’Ivoire mercredi 7 février 2024 en marge de la demi-finale de la coupe d’Afrique des nations (CAN 2023), les réactions fusent de partout dans le rang des fauves congolais, porteurs d’un message de compassion à la population de l’Est, meurtrie par les terroristes du M23/RDF.
La plus récente est celle de l’attaquant vedette des Léopards, Cédric Bakambu. Dans son message publié sur ses différents réseaux sociaux, le surnommé »Bakagool » a tenu à encourager ses coéquipiers pour le geste posé avant le match face de la Côte d’Ivoire, où ils ont demandé la fin du génocide à l’Est de la République démocratique du Congo.
Pour Cédric Bakambu, en dépit de la défaite du mercredi, cette rencontre cruciale était l’occasion pour les gladiateurs, de lancer une sonnette d’alarme au monde entier afin de fixer les yeux sur la situation qui prévaut à la partie orientale du pays de Lumumba.
»Merci pour votre soutien tout le long de cette Coupe d’Afrique. Cette demi-finale, ce n’est pas la fin mais les débuts d’une nouvelle page pour le football congolais. Petit à petit, tous ensemble, nous allons y arriver », écrit le buteur congolais.
Et de renchérir :
»Cette CAN a été aussi pour nous, l’occasion d’aller au-delà du football et d’alerter le monde sur ce qu’il se passe à l’Est de la RDC. Je suis fier de mes coéquipiers et du staff pour ces prises de position. Il ne faut pas arrêter de prier, d’agir, de réclamer la sécurité et la paix pour toutes ces familles dévastées. Chacun à sa hauteur, peut faire sa part, doit faire sa part », insiste l’actuel attaquant du Real Betis.
Battus (1-0), les Léopards de la République démocratique du Congo, ont joué avec les brassards noirs, une façon pour eux de dire non à l’hégémonie de la guerre dans la partie Est.
Yannick Warangasi