Sous une pluie battante, le ministre de l’industrie, Julien Paluku plaide pour un vote massif en faveur de la réélection Félix-Antoine Tshisekedi à la magistrature suprême, et des candidats à différents niveaux du regroupement Alliance/Bloc 50 (A/B50) dont il est l’autorité morale.
Lors d’un meeting populaire ce lundi 27 novembre dans la ville de Goma, cet ancien gouverneur de la province du Nord-Kivu a commencé par rendre hommage à la jeunesse, victime du carnage du 30 dernier et surtout, des affres de guerre de l’Est qui perdure depuis près de trois décennies écoulées.
Abordant l’épineuse question de l’agression rwandaise sous le label du M23, Julien Paluku rappelle que c’est depuis 1998 que des manoeuvres sont mises en place, pour dviser la province du Nord-Kivu. “Il y a eu le RCD, le CNDP et le M23”, faisant allusion aux groupes armés qui concourent à cette volonté. “À novembre 2013, nous les avons battus”, revenant sur la victoire de l’armée congolaise contre le même M23.
Ce candidat à la députation nationale en territoire de Lubero explique ce meeting comme un marathon, qui prépare l’arrivée du chef de l’État dans la partie orientale de la RDC. “Nous le choisissons parce que nous avons commencé de grands travaux”, table Julien Paluku sur le choix de Félix Tshisekedi.
Parmi ces travaux, la gratuité de l’enseignement primaire qui a facilité le retour sur le chemin de l’école à des milliers d’enfants et le projet de 145 territoires (PDL-145T), qui permettra aux entités décentralisées d’avoir des infrastructures.
“Cela mérite consolidation pour nous permettre de poursuivre le travail que nous avons commencé tant au niveau de l’enseignement, de l’industrie, des travaux publics, des routes”, plaide-t-il.
Il demande aux électeurs du Nord-Kivu d’accorder leurs voix au “candidat de l’espoir” et à tous les candidats de l’Alliance/Bloc 50, pour leur donner la chance de faire sortir le pays du gouffre, qui freine son développement.
Guerschom Mohammed Vicci