L’égalité des chances entre hommes et femmes en matière d’emploi et d’éducation n’est pas encore une réalité dans la ville de Butembo, en province du Nord-Kivu.
Cette observation a été faite jeudi 05 décembre par la coordinatrice de l’organisation Femmes juristes pour les droits de la femme et de l’enfant (FJDF), Maître Maguy Panza, à l’occasion de la Journée internationale de l’égalité des chances, célébrée le 05 décembre de chaque année.
Cette actrice de défense des droits humains indique qu’en matière d’emploi et d’éducation, les femmes sont toujours victimes de discrimination.
« On peut constater qu’il y a des inégalités. En matière d’emploi par exemple, nous ne pouvons pas dire que les femmes accèdent aux opportunités d’emploi de la même manière que les hommes. Il y a toujours des clauses de discrimination, surtout lorsqu’il s’agit d’une femme mariée. C’est toujours difficile. Il y a des femmes qui, bien qu’elles méritent, sont soumises à des exploitations sexuelles ou à l’harcèlement sexuel », explique-t-elle.
Maître Maguy Panza évoque également la discrimination des filles en matière d’éducation de qualité dans certaines familles. Selon elle, peu de filles ont accès à une éducation de qualité.
« Dans certaines familles, il y a des garçons qui sont envoyés à l’étranger pour se spécialiser, tandis que ce n’est pas le cas pour les filles. Bien que la discrimination en matière d’éducation soit en train de diminuer aujourd’hui, elle demeure présente », ajoute-t-elle.
L’égalité des chances consiste à favoriser les populations qui font l’objet de discrimination, afin de leur garantir une équité ou une justice de traitement. Elle vise à identifier et à éliminer les causes de discrimination, et à promouvoir la réalisation de l’égalité entre toutes les catégories d’individus.
Claudine Mulengya, depuis Butembo