Connaître la langue des signes, c’est briser le mur entre les entendants et les malentendants. C’est ce qu’a laissé entendre Kakule Mbasuvyaki Richard, enseignant à l’Institut Notre-Dame de l’Assomption pour sourds-muets, situé en ville de Butembo, (Nord-Kivu).
Il s’est exprimé mardi 24 septembre, au lendemain de la célébration de la Journée internationale de la langue des signes. Pour le frère Kakule Mbasuvyaki qui encadre également des entendants, il est essentiel que toute la population connaisse et maîtrise la langue des signes afin de former une communauté inclusive.
Selon cet acteur de l’éducation, grâce à la langue des signes, les malentendants et les entendants peuvent étudier ensemble et s’adapter aux enseignements.
« Les cours sont vraiment expliqués en langue des signes. Les entendants et les malentendants étudient ensemble, chaque parole étant accompagnée d’un geste pour que chacun soit sur un pied d’égalité. La réussite se retrouve des deux côtés; la langue des signes est vraiment d’une importance capitale, » explique-t-il.
Kakule Mbasuvyaki Richard exhorte toutes les couches sociales à apprendre la langue des signes. Il regrette cependant que les malentendants soient souvent marginalisés et ne soient pas suffisamment écoutés.
Claudine Mulengya, depuis Butembo