La loi congolaise reconnait, vulgarise et garantie le droit à l’héritage pour les veuves. Celle-ci prouve également qu’une veuve a droit à l’héritage du côté de son mari ainsi que de sa famille si cette veuve est reconnue par l’État.
Précisions faites ce jeudi 23 juin à l’occasion de la journée mondiale dédiée à la veuve par Maitre Magy Panza, chargée de la vulgarisation au sein l’organisation de Femmes Juristes pour le Droit de la Femme et de la l’enfant.
Cette défenseuse des droits humains a, tout d’abord, démontré que sont plusieurs instruments juridiques qui garantissent les droits de la veuve au niveau national ainsi qu’international avant de préciser que la veuve doit être accompagnée par les responsables de sa famille, de tous les deux côtés, afin qu’elle jouisse de tous ses droits non seulement comme veuve mais aussi et surtout comme membre de sa famille et cela selon la loi.
Tout en rassurant que le droit à l’héritage pour la veuve va de paire avec celui des enfants, Maître Magy Panza déplore le traitement qu’elle qualifie « d’inhumain » que subissent certaines veuves après la mort de leurs maris
Celle-ci invite toutes les veuves à la dénonciation de ces traitements dégradants dont elles sont parfois victimes.
Signalons qu’à l’occasion de cette journée dédiée aux veuves, plusieurs églises ont aussi organisé des cultes et des prières à intension de la femme veuve.
Richard Maliro depuis Butembo