La rentrée scolaire effective mais timide dans plusieurs écoles, qu’elles soient publiques, conventionnées ou privées, de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Il en découle d’un constat réalisé après avoir effectué une visite dans diverses écoles de la ville de Bunia. On pouvait remarquer quelques élèves vêtus de bleu et blanc, accompagnés par certains enseignants.
Concernant cette première journée, plusieurs écoles ont observé un manque d’engouement car certains enseignants ont brillé par leur absence. Après la récréation, certains directeurs ont renvoyé les élèves à la maison sans qu’ils aient commencé à étudier, comme c’est le cas au complexe scolaire Saint Thomas d’Aquin, situé au quartier Simbilyabo de la commune Shari.
Dans certaines écoles primaires, en particulier pour les élèves de 1ère et 2ème années, certains élèves ont été accompagnés par leurs parents, tandis que dans d’autres écoles primaires et secondaires, certains parents ont accompagné les élèves qui portaient leur tenue scolaire pour les confirmer et les inscrire avant de commencer les cours.
Il y a des écoles où les élèves se divertissent dans la cour, sous prétexte que les enseignants ne sont pas disponibles pour enseigner. Suite à cela, certains parents rentrent avec leurs enfants à la maison car les enseignants ne sont pas présents.
Abordés, certains parents ont déclaré que leur retard dans la confirmation et l’inscription des élèves à l’école est dû au manque de ressources financières pour préparer les enfants en leur achetant les fournitures scolaires, les objets classiques et les uniformes.
« Notre retard dans la confirmation et l’inscription des enfants à l’école est causé par le manque de ressources financières pour prendre en charge la préparation des enfants en leur achetant des fournitures scolaires, des objets classiques et des uniformes, car le peu qu’ils trouvent les aide à assumer la charge de la famille », a affirmé Jacques Uvona, père de cinq enfants rencontrés sur l’esplanade de l’Institut de Nyakasanza.
Alors que certains parents qui se sont retrouvés sur les esplanades des écoles primaires publiques ont exprimé leur regret de ne pas avoir de places dans ces établissements, ils préfèrent inscrire leurs enfants de première et deuxième année des humanités, dans des écoles privées en raison du nombre limité d’élèves dans des salles de classe.
Chadrack Byaruhanga, depuis Bunia