Des hommes armés des fusils ont lancé une attaque, la nuit de jeudi 9 mars à ce vendredi 10 mars 2023 contre le Centre d’inscription des électeurs (CI) dans la localité de Mandiba, située à plus au moins 7Km de Maboya, sur la route Maboya-Mabalako dans le groupement Malio, en chefferie des Bashu dans le territoire de Beni, (Nord-Kivu).
A leur arrivée dans ce centre fonctionnel à l’école primaire Mandiba, les assaillants ont cassé le cadenas de la porte par une balle réelle dans la finalité d’accéder à l’intérieur et emporter les kits électoraux, servant pour l’enrôlement des électeurs rapporte un acteur politique de la région. Mbusa Kayitula Jean de Dieu fait savoir que sont les éléments du groupe armé “UPLC” commis à la garde de ce centre qui ont mis l’ennemi en déroute, le contraignant à la fuite sans accéder aux kits de la CENI.
“Un groupe d’hommes armés a tenté de visiter le bureau d’enrôlement pour emporter la machine d’identification des électeurs, Dieu merci, nous constatons que les éléments de l’UPLC qui contrôlent le milieu et qui sécurisent le centre ont repoussé l’ennemi. […] L’ennemi venait d’ouvrir la porte avec une balle réelle et il tentait entrer dans le bureau pour emporter le kit, mais ils ont été repoussé, ils ont fui et ils sont pris une destination inconnue”, rassure-t-il.
Ce nouveau cas d’attaque contre un centre d’enrôlement et d’identification des électeurs intervient en moins de 24heures seulement, après que des présumés miliciens Maï-Maï ont emporté une machine d’enrôlement des électeurs à Butuhe, dans le même groupement Malio.
L’acteur politique Mbusa Kayitula Jean de Dieu condamne ces attaque qui, selon lui, tentent de saboter le processus électoral en cours au pays. Il demande au gouvernement congolais d’assurer effectivement la sécurité des centres d’enrôlement dans les zones en proie à l’activisme accru des groupes armés.
Quelques instants après cette attaque, les miliciens de l’Union des patriotes pour la libération du Congo (UPLC) ont récupéré tous les matériels et kits électoraux du centre attaqué. Ils les ont gardé dans leur camp toute la nuit. Aux heures du matin, ces éléments ont ramené ces outils au niveau de ce centre après être rassurés du climat sécuritaire, explique une source locale.
La Rédaction