La société civile, forces vives de la chefferie des Bashu en territoire de Beni (Nord-Kivu) plaide pour une implication urgente des autorités militaires dans la sécurisation de la piste routière qui facilite les trafics commerciaux et autres entre la ville de Butembo et la cité frontalière de Kasindi via Karuruma.
Cette structure citoyenne s’est exprimée ce mardi 8 mars, en réagissant aux deux embuscades attribuées aux rebelles de la nébuleuse ADF, qui viennent de couter la vie en l’espace de deux semaines à au moins civils.
Les forces vives de Bashu estiment que si rien n’est fait par les autorités militaires, les animateurs de l’état de siège, la communication risque d’être coupée entre cette entité et ses environs, notamment la ville de Butembo et la cité de Kasindi-Lubirihya.
Maitre Maombi Kahongya qui en est le premier vice-président redoute au même moment que cette piste de déviation qui pourtant restait l’unique voie de ravitaillement de la ville de Butembo en produits manufacturés, soit assiégée par les ADF dans le souci d’asphyxier l’économie de la région.
Il trouve impérieux que des positions militaires soient installées sur cette route afin d’assurer tant soit peu la sécurité des voyageurs.
Cet acteur de la société civile fait aussi croire que ces embuscades seraient des actes de sabotage des efforts déployés par les armées Congolaise et Ougandaise, engagées dans les opérations contre l’ADF. C’est ainsi qu’il pense que les outils de sécurité devraient accorder une attention partition à cette situation.
La Rédaction