Les militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement, LUCHA section de Beni, ont été dans une marche pacifique, ce mercredi 22 février, pour decrier l’inefficacité du courant électrique de l’Énergie du Nord-Kivu (ENK), liée à des coupures en répétition ces derniers jours, un climat qui handicape presque tout le secteur économiques de cette ville.
La LUCHA, qui a formulé un mémorandum qui a été déposé au bureau central de cette entreprise électrique, sise dans l’enclos de l’ENRA, documente plusieurs dégâts matériels enregistrés à travers ce désagrément, dont la pourriture des marchandises (poissons, viandes,…) dans certaines poissonneries en pleine ville, au côté d’environ douze (12) morts à l’hôpital général de référence de Beni, par manque d’oxygène depuis le mois de décembre 2022, pour ne citer que ceux-là.
Au côté de ce grand calvaire, les abonnés de cette énergie électrique sont soumis au payement des compteurs de ce courant, dont le montant est compris entre six (6) et quinze (15) dollars américains, couplées aux délestages illimités d’une heure à une autre et cela au quotidien.
La cellule de communication de cette structure citoyenne a tout de même fait savoir que l’Hôtel de ville de Beni, par le biais de certains de ses agents, perçoit auprès des consommateurs du courant, fourni par ENK, une taxe de vingt (20) dollars américains sans pour autant faire une analyse sur des coupures répétitives. La même cellule estime qu’il est temps que l’ancien système d’alimenter partie par partie cette ville cosmopolite, d’où, l’utilisation des groupes électrogènes ou des moteurs par association dit « VIGROUPES », en terme vulgaire revienne comme il est difficile que l’ENK arrive à satisfaire la population consommatrice de son énergie électrique.
Kizito Katembo