Dans une interview accordée à la presse ce jeudi 15 septembre, le bourgmestre de la commune rurale de Bulongo, en territoire de Beni dans la province du Nord Kivu, Jean-Paul Kahindo Katembo, a laissé entendre que son entité se trouve exposée aux attaques des terroristes ADF MTM qui ont installé leurs plus gros bastions aux alentours de cette commune rurale.
Celui-ci mentionne notamment les bastions installés dans la vallée de Mwalika et de Nzelube qui, selon lui, favorisent les attaques en répétition perpétrées par ces terroristes contre cette entité administrative.
Pour sortir la commune rurale de Bulongo dans cette crise sécuritaire, Jean-Paul Kahindo pense que des opérations militaires robustes en profondeur pourront, d’un côté, alléger la menace qui pèse sur sa juridiction et, de l’autre, anéantir ces extrémistes qui continuent à semer terreur désolation dans le chef de la population.
« Vous allez comprendre que, sur le plan géostratégique, Bulongo joue un rôle très important des bastions de l’ennemi. À l’ouest, nous avons le maquis de Mwalika qui ne pas le moindre, au Nord-est, vous allez voir que nous avons le maquis de Nzelube qui n’est pas aussi le moindre. Alors, à chaque fois qu’il ya trafic entre les deux maquis, l’ennemi veut traverser l’Est du Nord au sud pour rejoindre ces deux maquis, il n’a que la seule agglomération de Bulongo qu’il puisse utiliser pour se ravitailler. Alors, cela fait que Bulongo soit exposée aux attaques répétitives. Tant que cet ennemi ne sera pas booté hors d’état de nuire, Bulongo reste menacée par des attaques. » indique Jean-Paul Kahindo Katembo.
Le bourgmestre regrette que cette menace ait impacté négativement sur la condition de vie de ses administrés qui ne peuvent plus pratiquer leurs activités champêtres suite à la présence signalée de ces terroristes dans les alentours de cette commune.
« Nous déplorons comment notre population est entre de souffrir. Ils n’ont pas d’occasions d’aller au champ où ils trouvent souvent à manger. Nous continuons à plaider pour que les humanitaires puissent intervenir pourvu que nous puissions sauver les derniers souffles de vie. » ajoute-t-il.
Notons que dans la commune rurale de Bulongo, toutes les activités presque tournent presque au ralentie suite à cette menace sécuritaire.
Richard Maliro