La Société des services Vihumbira (SSV), qui exécute les travaux de réhabilitation de la route Butembo-Manguredjipa et de construction de la route Mangurudjipa-Bandulu dans le territoire de Lubero en province du Nord-Kivu, demande au gouvernement congolais, l’indemnisation de ses engins brûlés par les hommes armés assimilés aux ADF dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 juillet 2024.
Dans son communiqué rendu public, la Société des services Vihumbira qui se dit consternée par ce drame, regrette qu’au cours de cet événement, des dégâts humains ont été également enregistrés, au-delà de l’incendie de ses matériels.
Elle appelle les services ayant la sécurité dans leurs attributions, à ouvrir des enquêtes de grande envergure afin de démanteler les vrais auteurs de ces actes barbares, qui viennent de freiner le désenclavement du secteur des Baperes qui pourtant, était sur une bonne lancée.
“La société des services Vihumbira réitère sa solidarité envers la population locale, victime des affres de la guerre et sollicite l’accomplissement de cette derrière pour un aboutissement heureux de ses travaux, qui demeurent l’unique facteur du développement du secteur précité”, peut-on lire dans son communiqué.
La SSV plaide au même moment auprès du gouvernement congolais, pour le renforcement des dispositifs sécuritaires en vue de sécuriser son personnel et matériels se trouvant sur ce tronçon routier, dans le cadre de l’exécution des travaux de développement de cette partie de la province du Nord-Kivu.
Le bilan de l’incursion des hommes armés à Bandulu dans le secteur de Bapere n’est pas encore officialisé. Néanmoins, plusieurs sources parlent d’une femme calcinée dans sa maison, un homme blessé aux côtéx de deux machines de marque “Poclain” de la Société des services Vihumbira, incendiés.
Yannick Warangasi