Le Réseau des taximen du Congo, (RETAC) a décidé, samedi 8 octobre de suspendre jusqu’à nouvel ordre, ses activités de transport urbain en ville de Butembo, (Nord-Kivu). Cette décision fait suite au meurtre d’un conducteur de moto taxi, membre de ce reseau, vendredi 7 octobre dernier, par un élément de l’ordre au centre ville de Butembo.
Selon Jerome Malule Kasereka, secrétaire rapporteur du RATEC en ville de Butembo, la reprise des activités de transport urbain pour les conducteurs des motos taxis est conditionnée par l’arrestation du policier, présumé auteur de ce meurtre. Il rapporte également que le Réseau prévoit des échanges avec les autorités compétentes quant à ce.
» Compte tenu de la situation qui se passe en ville de Butembo, depuis que notre membre a été lâchement abattu pendant qu’il exerçait ses activités de routine, considérant que nous devrions l’accompagner d’une manière pacifique, entendu que nous devons aussi remettre l’ordre au sein de nos membre taximen, pour assurer d’une manière ou d’une autre le transport des personnes et de leurs biens, nous demandons dès ce samedi, que tout taximan reste à la maison jusqu’à nouvel ordre en attendant que nous puissions trouver compromis et trouver la personne qui aurait tiré à bout portant sur notre membre et qu’elle soit mise à la disposition de la justice par ce qu’il est inacceptable qu’un innocent qui exerce ses activités soit victime dans une situation à laquelle il n’était pas concerné. Nous attendons d’abord que nous puissions nous arranger avec l’autorité sécuritaire, sur ce qui s’est passé, ce qui a fait que notre membre soit lâchement abattu », a-t-il expliqué.
Il sied de rappeler qu’au cours des altercations entre jeunes et les éléments de l’ordre vendredi 07 octobre, au centre ville de Butembo, un conducteur de moto taxi a été atteint par balle et la mort s’en est suivie pendant que des volontaires tentaient de le dépêcher à l’hôpital Matanda. Suite à cette situation, les activités socio-économiques sont restées paralysées l’après-midi de vendredi au centre ville.
Richard Maliro