La coordination territoriale de la société civile de Masisi, (Nord-Kivu), décrète « ville morte », la journée de ce mercredi 28 septembre, sur l’ensemble de ce territoire. A travers cette journée sans activités, les forces vives de Masisi exigent la libération de la Cité frontière de Bunagana, occupée par le M23 depuis plus de trois moins maintenant.
Selon Telesphore Mithondekere rapporteur des forces vives de Masisi, l’insécurité imposée à la population de Rutshuru par les rebelles du M23 doit préoccuper toute la République, victime de l’agression rwandaise.
« Ça doit interpeller la particulière conscience attention de chacun, nous disons, cette insécurité nous imposée par nos voisins ne concerne pas une seule localité de la République Démocratique du Congo, c’est notre pays tout entier qui est visé par ces ennemis là et nous ne devons pas voir l’insécurité tel que les autres le disent, qu’ils regardent l’insécurité à plus 2000Km, parlons de la République Démocratique du Congo ici », a-t-il déclaré.
Il précise par ailleurs que la journée ville morte de ce mercredi 28 septembre ne connaîtra aucune manifestation publique. Seules les activités socioéconomiques et scolaires seront suspendues.
Lundi 26 septembre dernier, l’administrateur militaire du territoire de Masisi, a réagi à cette initiative de la société civile locale. Le colonel Tshinabu Kenge Christophe, a interdit toute forme de manifestation publique sur l’ensemble de ce territoire.
Il a au même moment demandé à la population locale de vaquer librement à ses occupations ce mercredi 28 septembre, décrété journée ville morte par les forces vives.
La Rédaction