Le vice-gouverneur du Nord-Kivu, le commissaire divisionnaire Romy Ekuka a exhorté à tous les acteurs impliqués dans la défense de droits de l’homme, à œuvrer efficacement pour le retour de la paix dans la province, lequel favorisera la poursuite de tous les auteurs des crimes et des violations.
Cet appel a été lancé ce jeudi 4 mai dans la ville de Goma, lors du lancement de la campagne relative au 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, DUDH. Le vice-gouverneur reconnaît que cet anniversaire se tient dans un contexte particulièrement difficile, marqué par la guerre d’agression.
“Point n’ait besoin de rappeler que la commémoration du 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme se fait dans un contexte particulier, où la province du Nord-Kivu est actuellement en proie dans une guerre injuste, nous imposée par le Rwanda sous le label M23/RDF.”, traduit le vice-gouverneur.
Romuald Ekuka a tenu à rappeler que la partie orientale de la République démocratique du Congo connaît une série sans fin des violences armées depuis plus de trois (3) décennies, avec la recrudescence des conflits, lequels ont déjà emporté plusieurs vies vers l’au-delà, sans compter de multiples blessures.
“Ainsi, j’invite tous les acteurs à œuvrer pour le rétablissement d’une paix durable en province du Nord-Kivu et la poursuite des auteurs de ces violations des droits devant les instances judiciaires compétentes.”, conclut-il.
Serge Bankole, chef de bureau du Bureau conjoint de Nations-unies aux droits de l’homme, BCNUDH, pour sa part, a exhorté que de nouvelles idées soient apportées, pour impliquer davantage la population.
“Ce que je souhaite, ce que l’occasion qui nous a été offerte aujourd’hui pour réfléchir ensemble, que cette occasion là soit traduite à des idées nouvelles, qui permettent de transformer nous tous, habitants du Nord-Kivu, en défenseurs des droits de l’homme.”, souhaite-t-il.
Il voudrait voir que toutes les idées inscrites dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans toutes les constitutions du monde, soient prises en considération.
Guerschom Mohammed Vicci