Le sport est l’un des secteurs les plus affectés par la crise sécuritaire à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Les équipes de football participant à la 7ème édition de la Linafoot Division 2, dans la zone de développement Est-pool B, se retrouvent confinées dans leur quartier général (QG), craignant pour leur sécurité.
Bien que certains joueurs expriment l’envie de s’entraîner, ils se heurtent à des obstacles majeurs, notamment l’accès aux différents stades de Goma, qui est compromis. Ces infrastructures sportives sont soit occupées par les rebelles du M23, soit exposées aux tirs d’armes lourdes et légères provenant des affrontements qui se poursuivent dans la région.
Richard Muhima, responsable des médias auprès de la Ligue de Football de la Province du Nord-Kivu (LIFNOKI), a confirmé cette situation calamiteuse que traversent les athlètes à Goma. Il a souligné que cette crise aura sans aucun doute des répercussions néfastes sur la condition physique et morale des joueurs engagés dans ce championnat national en cours.
« Notre inquiétude, c’est surtout l’avenir du sport et des athlètes dans cette région si la situation sécuritaire ne s’améliore pas rapidement. Les athlètes, qui devraient être en pleine préparation pour leurs compétitions, se trouvent dans un état d’incertitude qui compromet non seulement leur performance, mais également leur passion pour le football », a déclaré Richard Muhima.
Notons que le championnat organisé par la Ligue nationale de football en deuxième division a du mal à poursuivre son bonhomme de chemin en raison de l’aggravation de la situation sécuritaire à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
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Richard Maliro