La Cour constitutionnelle s’est prononcée mardi 09 janvier 2024, sur le résultat du scrutin présidentiel du 20 au 21 décembre 2023, tel que proclamé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
De 73,37 % des voix selon la Ceni, la Cour parle de 73, 47% après examen de la requête et retrait dans le comptage des suffrages exprimés à Masimanimba et Yakoma.
Ainsi dire, qu’en sa qualité du juge électorale ?
La Cour prend acte de la décision de la Ceni du 05 janvier dernier, d’annuler les votes dans les circonscriptions précitées et l’invalidation des votes pour les 82 candidats majoritairement de l’Union sacrée pour la nation, en raison de la fraude électorale, détention illegale des Dispositifs électroniques de vote (DEV) et actes de vandalisme.
Ces 82 candidats portaient pourtant plainte le 08 janvier, pour certains devant le conseil d’État, pour d’autres devant la Cour constitutionnelle, pour contredire la décision de la Centrale électorale.
Ils ont été par cette occasion, invité par le conseil d’État, à ne pas quitter le pays et de se présenter ce mercredi 10 janvier 2024 devant le conseil d’État. Histoire dont certains analystes politiques qualifient de la poudre aux yeux.
Pour Tshivwadi Mukwa Lukusa, l’un des membres fondateurs de l’UDPs en 1982 actuellement porte-parole du Forum pour la gouvernance démocratique réelle, la Cour constitutionnelle a loupé l’occasion de redorer son blason, en minimisant cette fraude électorale.
Pour lui, cela devrait être une occasion à la Cour d’annuler tous les processus selon le principe juridique « fraus omnia corrumpit ». Dans le cadre d’espèce, cela devrait faire objet d’annulation pure et simple.
Il a pour finir son analyse, rappeler conformément à l’exposé des motifs de la constitution de la RDC de 2006, que toutes les crises qu’a connu le pays, sont liées à la contestation des animateurs et institutions, pourtant ces animateurs viennent des élections.
Marcus Akenda