Le commandant de la Police Nationale Congolaise, sous commissariat de Kasindi dans le groupement Basongora en secteur de Rwenzori, territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu, le lieutenant colonel Ngenjela George, a appelé toute la jeunesse de la cité frontalière de Kasindi à se rallier derrière l’initiative du vice-premier ministre, ministre de l’intérieur et de la sécurité de la police en République Démocratique du Congo en adhérant massivement à la campagne de recrutement des jeunes dans la police, une campagne lancée il y a peu sur tout le territoire national.
Cet appel du numéro un de la PNC à Kasindi a été relayé par le fonctionnaire délégué du gouverneur basé dans cette cité frontalière, Barthélemy Sivavuhirwa, lors de la parade hebdomadaire qu’il a animée ce lundi 12 septembre à son office de travail.
Selon cette autorité locale, la jeunesse de Kasindi, vu sa force et ses capacités, doit adhérer dans la police afin de rendre efficace les outils de sécurité qui veillent sur le maintien de l’ordre et de la sécurité en territoire de Beni.
“Concernant le recrutement, le patron de la police a été vraiment clair à ce sujet et, comme nous l’avons toujours dit, nous avons besoin d’une forte jeunesse et nous l’avons ici à Kasindi. La jeunesse est là et voici que l’occasion se présente, celle d’adhérer dans la police nationale. Venez vous adhérer chers jeunes.” a indiqué Barthélemy Sivavuhirwa.
Tout en encourageant surtout la jeunesse désœuvrée de Kasindi à embrasser cette belle opportunité de servir sous le drapeau, Barthélemy Sivavuhirwa énumère cependant quelques conditions que doit remplir tout jeune qui aimerait prendre son adhésion à cette campagne de recrutement.
“Il faut d’abord avoir la nationalité congolaise, avoir une tranche d’âge de 18 à 35 ans, être célibataire et avoir un diplôme de sixième année des humanités ou plus. Voilà un peu quelques conditions que le patron de la police a énumérées. La jeunesse de Kasindi est presque désœuvrée et c’est l’occasion pour cette jeunesse de se faire enrôler dans la police pour le maintien de l’ordre national.” a-t-il renchérit.
Il sied de noter que le faible effectif des policiers a toujours été déploré par la population comme étant un facteur favorisant l’insécurité des habitants et leurs biens dans plusieurs entités du territoire de Beni.
Richard Maliro