L’administrateur adjoint du territoire de Nyiragongo vient enfin d’éclairer l’opinion sur les circonstances de l’assassinat, le matin de ce Vendredi 22 Octobre 2021, du chef autoproclamé du groupement Munigi de la chefferie des Bukumu dans ce territoire voisin à la ville de Goma.
En effet, selon le commissaire Supérieur principal Malosa Mboma Jean-Marie, le nommé Sikitu Mudeyi Kifende a été tué par balle après qu’il a opposé, lui et ses adeptes, une résistance armée aux éléments de l’ordre et des FARDC qui intervenaient pour l’arrêter et le sortir du village de Bushara afin de le livrer à la justice militaire à Goma.
C’est dans ce village qu’il avait déjà installé son bureau pour l’administration du groupement Munigi rapporte notre source.
Cet officier de la police et animateur de l’Etat de siège en territoire de Nyiragongo fait savoir que l’arme ravie des éléments de la police la soirée de ce jeudi 21 Octobre par les adeptes de Kifende a été déjà récupéré depuis la nuit de ce même Jeudi.
Entre-temps, Il révèle sans fournir d’autres détails, qu’au cours des oppositions entre les adeptes du chef autoproclamé de Munigi et les forces de sécurité, certains des éléments de la police ont été touché par balle.
« Nous sommes sur la colline de Bushara que lui considérait comme le siège de son royaume. Il a posé son problème, il a fait ses revendications, le dossier était en cours au niveau du CCLC mais malheureusement pour lui, il a cherché à aller vite à besogne, à s’imposer jusqu’à prendre des armes, et il a subi son sort. S’il n’y avait pas résistance, il n’y aurait pas de mort, vous savez il y a même des policiers qui ont été blessé, il y en a qui sont à l’hôpital blessé par lui-même » explique l’administrateur assistant de Nyiragongo.
Au sujet de l’élément des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui a ouvert le fait sur ledit chef autoproclamé du groupement Munigi qui devrait être ramené vivant à la justice, l’administrateur adjoint de Nyiragongo précise que seule la justice va trancher pour la suite.
D. Vitava