L’opération d’enrôlement et l’identification des électeurs demeure un véritable casse-tête en territoire d’Irumu, dans la province de l’Ituri en République démocratique du Congo, suite à la situation sécuritaire, qui demeure très alarmante dans cette partie, longtemps bousculée par le groupe terroriste d’Allied démocratic forces, ADF.
La population du territoire précité a du mal à accéder à l’opération d’enrôlement dans leurs différents milieux naturels car voués aux attaques récurrentes de ce groupe terroriste.
Elle dit être dans un climat de tourment par rapport à des problèmes auxquels elle est butée.
« Sont des parcours de longues distances que les habitants de cette zone effectuent en vue de trouver la carte d’électeur. C’est comme parmi nous, il y a ceux-là qui se rendent à Bakpulu, une longue distance par rapport à leurs milieux où ils habitent », ont témoigné à AGORAGRANDS-LACS.NET certains d’entre les habitants dans la foulée.
Christophe Munyanderu, coordonnateur de l’ONG-DH Convention pour le respect des droits humains, CRDH antenne d’Irumu qui confirme la nouvelle, évoque le même problème en appelant les services locaux de sécurité d’apporter des solutions à cette crise sécuritaire, afin de permettre à cette population de participer au choix libre de leurs représentants.
« La population de la zone parcourt de longues distances afin d’accéder à la livraison de carte d’électeur, cas de la distance du groupement Bakpulu, localisée sur l’axe Komanda-Mambasa, où un grand nombre d’habitants est en train de s’enrôler en effectuant de longues distances car leurs différentes contrées, restent contrôlées par les rebelles ADF et autres milices armées », a-t-il expliqué.
Précisons que, lors du lancement officiel du processus électoral en RDC par la Commission électorale nationale indépendante, CENI en territoire d’Irumu, cette opération avait connu un léger retard suite aux multiples problèmes dont, parmi eux, d’autres étaient liés à l’insécurité qui sévit dans la zone, aux côtés d’autres problèmes ayant train principalement au déploiement des kits électoraux.
Kizito Katembo, à Beni