Les coordinations territoriales de la société civile forces vives de Nyiragongo et Rutshuru dénoncent le « sabotage criant » dont font preuve les rebelles du M23 face aux résolutions des Chefs d’États du mini-sommet de Luanda, (Angola), du 23 novembre dernier.
Dans communiqué conjoint rendu public ce lundi 19 décembre, ces structures citoyennes disent avoir constaté le « refus » des rebelles du M23 d’appliquer les résolutions de ce mini-sommet qui leur demandaient notamment de libérer les territoires qu’ils occupent dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo avant tout éventuel échange avec le gouvernement congolais.
À lieu et place d’obtempérer, les coordinations territoriales des forces vives de Rutshuru et Nyiragongo regrettent que ces rebelles se livrent constamment à une série de « violations des droits humains », expliquées par des tueries, des assassinats ciblés et des massacres dont le cas de Kishishe, qui n’est plus à décrire, Muho, Kilama, Katolo où des civils ont été « sauvagement » abattus en l’espace de deux jours par ces rebelles.
Ces deux structures appellent alors à l’usage des moyens adéquats pour contraindre ces rebelles à adhérer à ces résolutions comme cela a été convenu dans la suite des résolutions qui n’écartaient pas l’usage de la force au cas où le M23 ne quitterait pas les zones qu’il occupe.
Rappelons que selon les résolutions du mini-sommet de Luanda, un cessez-le-feu devrait être instauré depuis le 25 novembre dernier alors que le M23 devrait quitter toutes les entités qu’ils occupent dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo afin de rejoindre Sabinyo, leur base initiale, en attendant leur désarmement. Cette résolution est restée lettre morte, même après la récente rencontre à Kibumba entre toutes prenantes au processus de retrait du M23.
Guerschom Mohammed Vicci