Sept (7) journalistes, dont ceux des médias internationaux et un d’un média local, ont été brutalement arrêtés, puis relâchés quelques minutes après, ce jeudi 1er décembre dans la ville de Goma.
Parmi ces professionnels des médias, celui de Reuters, AFP, Africanews, Voaafrique, France24, AP et un journaliste de AGORAGRANDSLACS.NET qui couvraient la marche de la synergie des Mouvements citoyens et autres groupes de pression pour dénoncer le silence de la communauté internationale et la passivité de la mission onusienne et la Force Régionale.
Certains s’en sont sortis avec des blessures et douleurs. Une caméra a été totalement détruite durant cette opération ordonnée par le commissaire divisionnaire de la Police Nationale Congolaise au Nord-Kivu à son escorte.
Le seul crime commis par ces journalistes est de couvrir cette marche pendant cette période, selon le patron de la Police en province durant laquelle le pays est agressé par le Rwanda sous le label du Mouvement du 23 mars. Une période jugé « de guerre. »
Selon le numéro de la Police Nationale Congolaise, Aba Van Ang, ces professionnels des médias devraient se liguer à d’autres forces pendant cette période que de couvrir les manifestations « qui n’auront aucun effet » par la suite. Celui-ci a même demandé aux journalistes de plutôt prendre « des machettes et des armes » pour combattre l’ennemi.
Ces journalistes ont été relâchés quelques minutes plus tard après que le numéro un de la Police en province a tonné sur eux en instruisant aux éléments sous ses ordres « enlevez ces gens du commissariat »
Rédaction