Le Président de la République Démocratique du Congo a clairement indiqué son intention de ne céder au « chantage » des groupes armés de vouloir intégrer le rang des Forces Armées de la République Démocratique du Congo pour deposer les armes.
Lors de son intervention pour l’ouverture de la troisième étape des pourparlers de Nairobi entre le Gouvernement Congolais et groupes armés ce lundi 28 novembre, Félix-Antoine Tshisekedi a laissé entendre qu’il n’était pas question de céder aux caprices des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) et d’autres qui voudraient intégrer les FARDC sous forme de mixage.
« Nous ne cédérons ni au chantage ni aux prétentions illusoires de ces terroristes sous manipulation étrangère. », indique le Chef de l’État.
Le Président Congolais laisse cependant une porte ouverte pour ramener ces rebelles à la raison. La condition posée par Félix-Antoine Tshisekedi est celle de libérer les zones qu’ils occupent pour espérer participer au processus de paix de Nairobi.
« Et qui n’ont pour choix que de s’engager que dans la stricte ligne édictée par le communiqué final du mini-sommet de Luanda du 23 novembre dernier qui préconise, je cite : »la cessation des hostilités, le retour sur leur position de Novembre 2021 et l’intégration dans le programme DDRC-S. », c’est donc à ces seules conditions qu’ils intégreront ces consultations dans le cadre du processus de Nairobi. », renchérit-il.
Félix-Antoine Tshisekedi installe alors le refus complet d’intégration de rebelles dans l’armée loyaliste. Le président estime que ceux-ci doivent rejoindre la vie sociale après leur processus de démobilisation.
Il appelle alors tous les participants à ces pourparlers à se détourner de toutes les voies illégales et de plutôt s’engager sur celle du développement durable pour permettre à la République Démocratique du Congo de décoller.
Guerschom Mohammed Vicci